Parfois, je les comprends ces mamans-là.

Peut -être que je ne vais pas me faire d’ami(e)s, mais bon, tu me connais depuis longtemps,tu sais que je suis sans langue de bois.

Il y a quelques jours, j’ai passé une dure journée dans ma vie de maman. Mais genre une très très dure. Tu les connais aussi ces journées là. Ces journées ou RIEN ne va. celle ou ta cafetière te lâche, ou les factures et les mauvaises nouvelles s’empilent sur ta table et dans ta tête. Celle où tes enfants tentent de te monter sur la tête . Celle ou il y a trop de devoirs qu’ils ne veulent pas faire, trop de lessives en retard , et ou même ton four te lâche en plein gratinage.

Cette journée tu la connais, elle n’est que cris et disputes. Cette journée elle arrive parfois, ou souvent , ça dépend.

A la fin de cette journée-là, je n’avais qu’une envie : prendre mon sac, une culotte propre, mes clefs de voiture et partir loin. le plus loin possible. Pour souffler, oublier et décompresser. Bien entendu je ne l’ai pas fait. Parce que je suis leur mère. Parce que je les aime. Parce que ma vie ne va pas si mal et que je suis bien entourée.

MAIS .

Ce soir-là, j’ai compris ces mamans -là. Ces mamans qui abandonnent tout, ces mamans qui déposent leurs enfants au foyer, ces mamans qui s’enfuient, ces mamans qui parfois commettent l’irréparable.

Ce soir-là, j’ai compris combien il fallait être saine d’esprit pour tenir bon , pour ne pas céder à la pression. combien , bordel de merde, il fallait être forte pour être une maman.

Alors oui, j’ai compris ces mamans-là. ces mamans acculées par la pression, les factures, les huissiers, les très gros soucis, le stress du lendemain, et peut-être , qui sait , la peur d’un homme, d’une famille, le manque de soutien, d’amour, la précarité peut-être, que sais-je. Toutes ces mamans qui n’ont pas cette chance d’être soutenues. Toutes ces mamans qui ne sont tellement mal en elles qu’elles ne pensent plus qu’à fuir d’une façon ou d’une autre, avec ou sans leurs enfants.

à ces mamans-là, je leur dis que parfois, je peux les comprendre. sans être d’accord avec leur(s) geste(s). Et puis je voudrais surtout leur dire que quand l’ombre vous parait tellement présente que vous ne voyez pas d’autres solutions, n’oubliez jamais que la plus belle des lumières se trouve là, juste là. Dans leurs yeux, dans leurs sourires, dans leurs rires. Et puis en vous aussi .

Faites vous aider, parlez-en , à l’instit, à une assistante sociale, à un centre d’aide, à une infirmière, un medecin de famille, ou quelqu’un de bien qui peut vous tendre la main. mais ne céder pas au pire .

28 réflexions sur “Parfois, je les comprends ces mamans-là.

  1. Très touchant, je me joins à toi sur la majorité des exemples. Et courage à ces nombreuses maman qui au bord du gouffre résistent à l’ irréparable, copbattent tous les jours pour ne pas commettre l’ insoutenable.

  2. Quand mon premier est né (même avant) ma sœur m’a dit. « Tu verras il y aura des jours ou tu en auras marres, tu auras qu’une envie c’est de te tirer loin d’eux, de les emplafonner pour qu’ils se taisent ou je ne sais quoi, ça ne fera pas de toi une mauvaise maman. On a toutes eu ce genre de pensées, il faut juste ne pas avoir peur d’en parler »

    Je crois que c’est bien ce qui m’a le plus aidé quand je suis devenue mère..

  3. Ton message me touche particulièrement car j’ai eu cette maman qui au bord du gouffre nous a abandonnés chez notre grand mère quand on était enfant et qui, à notre adolescence est revenus nous chercher quand ça aller mieux !! Puis apres encore des galères nous a fait d’emménager quasi tout les ans pour échapper à sa vie et ses galères qui nous poursuivaient…. Ça a duré toute mon enfance, jusqu’au jour où j’ai pu prendre mon indépendance et lui dire stop !! Maintenant elle vit mieux et même si j’en garde des séquelles, je lui pardonne, je la comprend (un peu mieux) et surtout je l’aime et l’aimerai toute ma vie…

  4. Je comprends complètement. Nos nerfs sont mis à rudes épreuves. Ca ne justifie pas leurs actes ou décisions mais on peut comprendre que notre mental puisse autant souffrir. Mamans moderne avec de multiples casquettes : mère, épouse, intendante de la maison, employée, instit, parfois même gérante d’un double travail, d’une reconversion, représentante de parents d’élèves ou de ses collègues, qui mènent des batailles incessantes et parfois même dont l’issue est fatale on y va, tête baissée et on se bat.
    Bonne journée à toi super maman!

  5. Coucou, je commente habituellement directement sur fb, mais là je préfère commenter ici, et préserver ainsi mon anonymat…
    Je suis une maman, de deux enfants, de 4 et 3 ans, travaillant à temps plein, mariée, mes parents sont encore en vie, mes beaux-parents le sont également, et nous pouvons compter sur eux quatre. Nous avons des amis, sur qui également nous pouvons compter. Et nous sommes propriétaires de notre maison. Tout pour être heureux en somme lorsque l’on écoute notre entourage… Et pourtant !
    Je reprends un petit passage de ton écrit « Ce soir-là, j’ai compris combien il fallait être saine d’esprit pour tenir bon , pour ne pas céder à la pression. combien , bordel de merde, il fallait être forte pour être une maman. » Etant malgré tout saine d’esprit, j’ai besoin, et en éprouve vraiment le besoin, de partir de temps en temps. Parce que j’en ai marre, marre de rentrer fatiguée et de devoir gérer encore mille choses une fois rentrer le soir, marre des cris, des pleurs, des refus de ceci ou de cela de la part de mes enfants. Marre de constater que mon mari n’en a que faire, et qu’il faille sans cesse lui demander de faire ceci ou cela pour m’aider, car il n’a pas la présence d’esprit de le faire de lui même. Marre de son attitude, de sa nonchalance, et même parfois marre de le l’avoir en face de moi, même s’il n’a rien fait de mal. Juste ne pas le supporter quoi qu’il fasse.
    Alors je m’évade.
    Je rentre le soir, prépare le repas, pendant que papa douche et met les enfants en pyjama, et une fois qu’ils sont couchés, je pars au cinéma seule. Parce que ça fait du bien de se retrouver seule, de couper 2h avec la « réalité », de souffler, de prendre du temps sur soit.
    Et parfois, même souvent, une ou deux par semaine, je m’évade, mais pas seule.
    Je me retrouve dans les bras d’un autre.
    Je suis une maman comme les autres à première vue, mais juste à première vue.
    Et sans cette personne, je ne saurais ce que serait ma vie…
    Ces parenthèses hebdomadaires me permettent, mais pas que, de tenir le coup.
    De me voir différemment que « maman » déjà, parce que c’est dingue quand même de voir à quel point la population actuelle, les esprits restreints dirais-je, peuvent synthétiser ce que doit être une maman, quel comportement elle doit adopter etc.
    Je suis une maman, mais une femme avant tout.
    Et oui, moi aussi je les comprends ces mamans qui plaquent tout du jour au lendemain.
    Et non, ce n’est pas parce qu’elles n’aiment pas leurs enfants qu’elles le font, si elles en arrivent là, c’est vraiment qu’elles n’ont d’autre choix… Je pense néanmoins qu’elles en sont arrivées là par manque de soutien et de compréhension, et c’est bien triste, car une maman ne devrait jamais être séparée de ses enfants…
    (merci de ne pas juger ma vie, je ne me permet pas de juger les autres, mais apparemment notre société est bien différente…)

    • Etoile j’arrive à comprendre ton point de vue. Mais au lieu de mettre ton bonheur de côté et ne le trouvé qu’en une autre personne que ton mari pourquoi ne pas te séparer ? Ton mari n’est peut être plus ce qu’il était au début et arrive un moment où toi aussi tu as le droit d’être heureuse et ne faire souffrir personne (ton coeur en particulier) éviter cacher et même mentir à tes enfants. Prends le temps pour réfléchir et surtout agir ! Moi au contraire de toi mon époux est tout le contraire certes il a beaucoup beaucoup de défaut mais moins que moi mais quand il m’aide c’est mon secours c’est en voyant mon attitude ou simplement il le ressent que j’ai besoin à ce moment la de lui ! Courage évade toi et prends ton bonheur à 2 mains 😙

      • Je suis un mari, 2 enfants et bientot 3, et dire qu’il faut s’en separer c’est la plus grosse des conneries que j’ai lu ici. Un homme n’est pas une femme et vice versa. Mais surtout les enfants n’ont pas demandé a venir au monde (mes parents ont divorce qd j’avais 13 ans). Le plus simple avec un homme : cheri stp aides moi j’en ai marre je ne vais pas bien et voici la liste des choses dont j’aurai besoin de ta part au quotidien. Bisous

    • Je ne jugerai pas car nous avons toutes besoin de notre bouffée d’oxygène, quelle qu’elle soit… moi c’est comme ça que je l’appelle… il me permet de tenir, de voir la vie différemment, d’affronter les tracas du quotidien (nonchalance incluse !), de me sentir belle, et je ne m’imagine pas sans lui…
      Je me retrouve à 100% dans votre histoire alors je le dis bien haut : Si si, vous êtes bien une Maman comme les autres, mais juste une femme qui ne rentre pas dans la définition que certains s’en font…

    • J’ai vraiment l’impression d’avoir écrit votre commentaire et cela m’en donne les larmes aux yeux car MM mon évasion de quelques soir c’est terminé et là ça été un retour de 8 ans en arrière ou maintenant il faut vivre sans ce petit moment où l’on pense à soit en tant que femme

      • Je vous comprends et quel courage de trouver cet équilibre. Je n ai pas encore osé me retrouver en tant que femme…

  6. Coucou,
    Je suis nouvelle dans la blogosphère, et hier, j’ai écris un article sur le burn-out parental qui me guette, souvent. Et en lisant ton article, j’en ai eu vraiment les larmes aux yeux. Parce que oui ce n’est pas facile, et encore moins d’en parler! Mais heureusement, je pense être saine d’esprit et en effet, c’est cet équilibre que je possède dans ma vie qui me fait tenir bon! Merci pour ce post en tout cas!

  7. ce post est très vrai… étant depuis un bon moment dans un conflit interminable au travail, je rentre tous les soirs sur les nerfs, épuisée… et malheureusement, cette situation a complètement débordé sur la vie à la maison. Mes 2 garçons (8 et 5 ans) sont constamment excités, n’écoutent rien, parfois même répondent… du coup, c’est dur la journée, et même pas de répis le soir… il m’arrive même de leur dire des choses blessantes, mais je suis à bout. J’utilise le sport pour penser à autre chose, mais ça n’a plus le bénéfice nécessaire.
    je comprends donc moi aussi ces mamans qui pètent carrément les plombs

  8. Pour être dans une situation bien difficile en ce moment tes mots résonnent en moi et font couler qq larmes…
    Après une liquidation judiciaire il nous reste BCP BCP BCP de dettes à écouler et parfois je regarde mes enfants qui ne comprennent pas pourquoi on ne peut pas faire de manège ou acheter une paire de baskets à 80 balles…. pourquoi cet été on ne pourras pas partir en vacances…pourquoi pourquoi pourquoi. …
    J’avoue j’en ai ras le cul mais heureusement j’ai un homme qui m’aime et on est soudé dans l’adversité. ..
    Alors je pense moi aussi à ses femmes qui sont seules. Toutes seules et je me dis que j’ai de la chance d’avoir une épaule solide à côté de moi.
    Merci pour tes paroles

  9. Ca me parle tellement… Pour le moment je me sens dans le creux de la vague… A un moment de ma vie ou j’ai du mal à garder la tête hors de l’eau… Et pourtant je me bas pour ma louloutte, car elle ne mérite pas que je la laisse dans ce monde… Je trouve inacceptable les gestes que peuvent avoir certaines maman, mais je comprends qu’elles veuillent arrêter de se battre et qu’elles n’aient pas la force de laisser leur enfant…

  10. Perso, au lieu d’en parler, je préfèrerais laisser mon fils à son père. Parce qu’il faut les trouver les gens biens même dans les professionnels. La seule fous où j’ai demandé de l’aide à une assistante sociale, j’ai failli perdre la garde de mon fils à cause de ma précarité! Et à choisir, je préfère faire le choix de laisser mon fils. Ce n’est pas facile mais comme cela viendra de moi, j’aurais des explications à donner.

  11. oh oui je les comprend ces mamans!!
    moi aussi d,habitude je commente sur facebook mais aujourd’hui je préfère garder l’anonymat. Etant une mère celibataire de 3 enfants et ayant toutes les charges à moi toute seule, je sais ce que cest que de vouloir tout lacher et de partir au loin. il est tres difficile certains jours de devoir faire face a tout cela sans l’aide de personne ni famille ni amis et sans aucune aide financiere ni sociale car vivant dans un pays africain. Je travaille 12h par jour je ne vois pratiquement pas mes enfants mais jessaie de tenir le coup coute que coute.
    ma recompene? leurs sourires leurs calins… et cette petite lumiere dans leurs yeux qui me ravive le coeur et le redonne espoir.
    Courage mamans!!

  12. C’est très beau et très touchant…
    Maman solo de jumeaux de 6 ans et demi. Un père inexistant… Y a souvent des gros craquages à la maison… Et quand je les mets au lit, certains soirs, je me dis « mais pourquoi c’est eux qui prennent alors que je suis en colère contre d’autres et qu’ils n’ont rien demandé ??? »…
    Depuis bientôt un an, j’ai un chéri qui m’aide et me soutient. Pas tous les jours parce qu’on ne vit pas ensemble mais presque… Il me soutient moi… Et puis, il m’aide à les élever… Mes enfants le disent eux même « c’est un peu notre papa »…
    Difficile de sortir la tête de l’eau quand tout nous enfonce mais, à voir les sourires de nos enfants…. On peut y puiser tellement de force…

  13. Sauf que même quand tu demandes de l’aide on s’en moque en France.L’urgence c’est quand c’est trop tard.Helas…Je ne sais pas comment l’on pourrait faire pour éviter ces drames humains.

  14. bien sur que j’ai ressenti moi aussi cette envie de tout plaquer par moment ! et je me suis dit moi aussi, que vu que ça ne sont que des passages à vide, on prend sur nous et ca repart.. mais il faut avoir une certaine force d’esprit..

  15. Oh oui moi aussi je vous comprends toutes!!!c est la première fois que je réponds sur ce blog c dur parfois très durs .maman de 3 filles 6 ans 5 ans et 18 mois quelle vie et pr moment je ne bosse pas cela me fait d ailleurs peur je me demande comment je vais gérer tous ça avec un boulot en plus oh que oui je vous comprends ces moments difficiles ou je me dis que je ferai mieux de faire comme si et pas comme ça aie aie et le papa qui ne comprends rien mais malgré tout je les aime mes princesses

  16. Je pense comme toi maman débordée …
    Je me suis déjà dis aussi plusieurs fois que si on est pas soutenues, dans le noir complet et à priori sans issue et bien c’est dur de rester stable et raisonnable.
    Le geste n’est en aucun cas pardonnable mais …

    J’ai heureusement de la chance d’avoir plein de monde autour de moi 😍

    Alors oui les mamans perdues, il faut parler à qui on peut, à qui peut aider… Il y a des spécialistes pour ça mais par pitié … PARLEZ !!!
    Et regardez bien vos petits loups car tout se trouve en eux, cette force, cette lumière, cet amour …
    Moi ça me pousse vers le haut . Mon petit amour et mon grand aussi.

    Courage à toutes

  17. C’est tellement vrai et tellement dur parfois d’être une femme, une mère… merci de dire ces choses là on se sent moins seule et ça fait du bien. Comme je dis souvent aux mamans « il est normal d’avoir envie de les jeter par la fenêtre, il n’est pas normal de le faire. »
    Merci en tous cas de nous faire rire ça fait un bien fou!
    A bientôt et courage

  18. Salut a toutes . je laisse peu de commentaires mais la je tombe sur ce post après m être surpris a hurler sur bébé de 2 ans et demi qui faisait un n ieme caprice et ne voulait pas dormir.j ai eu la sensation que mon coeur sortait de ma poitrine et j ai pense un instant prendre mes clefs et partir comme souvent en ce moment alors que moi aussi TT va bien en apparence …. Je ressens aussi le besoin de souffler et suis heureuse de vous lire ça me rassure je pense de ce fait en parler pour me libérer un peu.courage les mamans et n oubliez pas …on dechirrreeeeee

  19. Bonsoir à toutes les mamans débordé.
    Mon histoire est un peu différente car j’ai eu une maman débordé de 3 enfants et après plusieurs tentatives de suicide .le matin de mes 12 ans elle est partie nous laissant à papa….je l’ai revu à mes 25 ans pour la première fois….
    J’avais beaucoup de colère et d’incompréhension et beaucoup sur de mal à pardonner….jusqu’au jour où j’ai eu des enfants et la. ….j’ai compris ce que c’était d’être débordé travail enfants mari ménage et essayer d’être au top !!!! J’ai failli péter les plombs…….
    Puis ma maman m’a simplement dit….soit toi même fait au mieux que tu peux mais ne fait pas plus. .le principal c’est que quand tu te couche tu es le sourire et que tu sois heureuse…le reste on s’en fiche!!!! Elle m’a tellement comprise et aider moi qui les détesté autant!!!
    Tt ça pour dire que je comprends et qu’il faut vraiment parler….Et que je lui ai pardonné !!!!
    Sans oublier mon papa qui à partir de mes 12 ans à été un super papa…..Et je me suis dit :pourquoi tu as attendu que maman parte??

  20. J ai lu tous les commentaires et beaucoup de larmes ont coulés!!! Je suis une maman de deux merveilleuses filles nées en 2013 et 2015. Je suis heureuse de ma vie de couple dans ma vie de maman. Mais parfois ce n est pas évident, le travail et mon deuxième boulot celui D être maman. Des caprices, des disputes, des couchers et des nuits parfois difficiles mêmes souvent … Je ne craque jamais ni devant mes filles ni devant la famille ou amis! Je leur dis toujours que tout va bien sauf que ce n est pas la réalité !!!parfois je suis about, épuisée et je ne peux pas partir ni m échappée quelques heures car le papa est aussi épuisé par son réveil et nos nuits difficiles avec nos filles!!! On se soutient beaucoup mais putain que ces difficiles d être parents. je vous souhaite à tous du courage, de la patience.

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